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UNE HUMEUR DE CRAPAUD
19 février 2015

SI ON PARLAIT MODE ET FÉMINITÉ... T'ES PLUS BURQA, NIQAB, HIJAB OU MIGNON VOILE COQUIN ?!

J'ai beau être juive, certes non croyante... je suis allergique à toute manifestation vestimentaire trop ostentatoire quant à sa religion. Et ce, à commencer par l'accoutrement des juifs orthodoxes. 
Je les trouve caricaturaux. On se croirait dans Rabbi Jacob... mais en pas drôle du tout !

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Je déteste cette auto-stigmatisation. Je trouve ça plus provoc qu'autre chose, et ce, dans un pays laïc qui, il y a quelques années (du moins, déjà durant mon enfance) (oui tu m'diras... c'est au millénaire passé...) ne comptait que très peu de gens pensant nécessaire de s'habiller de manière particulière pour vivre sa religion.
Seules les femmes immigrées du Maghreb continuaient à s'habiller selon leur tradition, si elles étaient musulmanes. Et c'était normal.
Quand une tenue est inhérente à une tradition, un pays, il est logique de la porter... mais seulement dans ce cas. Les jeunes filles, notamment nées en Europe, ne ressentaient aucun besoin de vêtements particuliers pour vivre leur foi.

D'ailleurs... j'aimerais bien savoir ce que ça leur apporte aujourd'hui... à part une stigmatisation qu'après elles dénoncent, alors qu'elles l'ont en grande partie créée.
Et que penser de ces filles qui, subitement, décident de porter le voile, le niqab, le hijab... bon, la burqa n'est pas encore arrivée dans nos contrées, mais au train où vont les choses... alors qu'avant, elles vivaient fort bien leur religion sans l'exhiber ?!
J'ai soulevé la question plusieurs fois sur les réseaux sociaux, sur des comptes de contacts musulmans, alors que la discussion portait sur l'aspect vestimentaire. Je n'ai jamais eu le commencement d'une moindre réponse. On élude mon interrogation, comme si elle était transparente !
Bref, si quelqu'un peut m'expliquer d'où vient ce besoin, ces dernières années, de jouer les fantômes... je suis preneuse.

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Mes copines d'école et de fac ont, dans leur majorité, toujours été musulmanes (oui, les Sépharades sont, à mon avis, plus proches des populations du Maghreb que des Ashkénazes) et elles suivaient la tradition... mais ne se distinguaient en rien de moi ou d'une autre fille non musulmane. Leur foi, elles la vivaient en famille... et n'auraient jamais envisagé de se vêtir en Belphégor !
Pareil chez les juives, et sauf rare foyer orthodoxe, on ne les remarque toujours pas... la foi se vivant à la maison.
Quant aux catho ultras... rien de spécial à propos des vêtements. En tout cas pas plus que la bourgeoise de Versailles ou du 16ème... (ouais, j'aime bien la caricature, du moins quand elle est volontaire !...) (c'est une tradition dans les pays démocratiques...)

Pour moi, la religion appartient à la sphère privée, elle n'a pas à s'exposer outrancièrement dans la rue.

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17 février 2015

SOIS SINCÈRE AVEC LES AUTRES... MAIS PAS AVEC MOI !

Il y a quelques jours, je vous parlais du fastfood pseudo amical que représentaient les réseaux sociaux...
Et aujourd'hui, je m'aperçois que j'ai perdu un(e) merveilleux(se) ami(e) FB sans, pour une fois, l'avoir moi-même dégagé(e) de ma liste (oui, je vire sans vergogne les " amis " Visage du Livre, dès que le chiffre dépasse 50 !) (à chaque fou sa folie) (j'ai des TOC, je l'admets).

Mais qui a OSÉ me congédier sans convocation à l'entretien préalable de licenciement... tirer sans les sommations d'usage ?!!! Sans déc, quel malappris !!!
Bref, cet(te) ami(e) si cher(e) (j'peux pas mettre l'accent grave de "chère " entre parenthèses... ça me perturbe... mais je tiens le coup), a disparu mais... qui est-ce ???
Je n'en ai pas la moindre idée !
Et vous vous dites : Avec moins de cinquante amis (là, je suis heureuse... 45, est le nombre magique inscrit depuis son terrible départ), elle yoyotte grave du bulbe la vieille pour être incapable de savoir de qui il s'agit ! Alzheimer, le grand poète arabe l'a frappée en pleine jeunesse !
Peut-être.
Cela dit, ça démontre ce que je tentais d'expliquer dans mon précédent billet. A savoir, le galvaudage du terme d'amitié qu'on emploie aujourd'hui à tout bout de champ !
Je perds un(e) ami(e), et impossible de savoir qui c'est... putain de douleur !!!
Peut-être quelqu'un que j'ai déçu...
Ce qui m'amène à enfoncer un autre clou.

Combien de fois n'ai-je lu de personnes, avec lesquelles je suis en contact sur Visage du Livre, m'écrire qu'untel ou unetelle les avait déçues !
Non mais sérieux... avant de dégager un contact, ou simplement  lui faire la gueule pour cause de " déception ", il faudrait peut-être prendre conscience de la bêtise de sa propre déception !
Déception de quoi ?
Déçu du leurre que nous avons nous-même fabriqué ? De l'image que nous nous sommes faite, alors que nous ne nous connaissions pas suffisamment pour " exiger " quoi que ce soit (si tant est qu'on puisse exiger quoi que ce soit de qui que ce soit...) (si, je l'avoue... j'ai des exigences vis-à-vis de mes amis... c'est d'ailleurs le fait que je puisse compter sur eux, comme eux sur moi, qui nous confère le statut d'amis et non de copains) ? Déçu des qualités surdimensionnées, et donc fantasmées, dont nous avons paré la personne ? Déçu de la relation amicale que nous voyions, là où n'existait encore que du copinage bien moins engageant ?

En fin de compte, si nous nous sentons bernés, ne serait-il pas nécessaire de réfléchir avant tout à la provenance de la tromperie. Est-elle imputable à la personne à qui l'on en veut, ou... à soi-même  ;  à cet aveuglement que nous avons créé et entretenu, afin de ne pas vouloir accepter la réalité de la relation, mais à tout faire pour y voir plus que ce qu'elle était en réalité...

Je suis cashe. Je dis, n'en déplaise aux gens concernés, où j'en suis avec eux. Alors, qu'après on vienne me reprocher une erreur sur la marchandise, ou plutôt (car c'est toujours ainsi que ça se passe) qu'on aille pleurer chez autrui que la Lydoue elle est bien vilaine et bien décevante... y a légère mauvaise foi non ?! ;)

Il y a quelque temps une copine Visage du Livre m'a envoyé ceci. Dire que c'est la réalité, est un doux euphémisme...

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11 février 2015

JE T'AIME... MOI NON PLUS.

L'amitié.
J'ai vraiment un souci avec cette notion. Ou plutôt non, moi je n'en ai aucun, je connais le sens du mot... contrairement à de nombreuses personnes que je croise aujourd'hui sur les réseaux sociaux, et qui me pensent être leur amie.

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Des amis, j'en ai deux, plus ma copine de fac que je mets à part parce que nous ne nous voyons pas, mais avec qui je suis toujours en contact.
Des vrais, pas des relations n'ayant que quelques mois d'existence. Nous avons tissé des liens qui ont mis des années à se renforcer, nous avons partagé des moments de vie ensemble, des joies comme des angoisses, nos liens ont connu les épreuves et donc, les preuves.
Mes amis, malgré les centaines de kilomètres nous séparant, malgré les appels téléphoniques pas toujours très nombreux, je les vois dès que possible, quitte à me lever aux aurores... ici, ou là-bas. Nos rencontres sont une fête. Je les espère comme une gamine attend Noël... je pense très souvent à eux... quand je vois des objets qui leur plairaient, quand je visite des lieux que je voudrais partager avec eux, quand je m'endors, quand je cuisine un plat qui les régalerait, quand je ris d'une couillonnade qui les ferait aussi marrer... bref, je pense à eux plusieurs fois par jour. Et si je songe à eux aussi souvent et en maintes circonstances, c'est  parce que le temps nous a permis de vraiment nous connaître et de savoir ce que nous pensons et aimons.
Je sais que quoi qu'il arrive, ils répondront présents comme je le ferai pour eux. Ce n'est pas du conditionnel, mais du futur... tout en espérant que jamais ce futur n'arrive, sauf s'il s'agit d'une raison heureuse.
Avec mes amis, cela fait  presque 40 ans pour l'un et  18 ans pour l'autre que nous tissons nos liens... on est loin du fastfood pseudo amical que représente Visage du Livre...

Aujourd'hui, les réseaux sociaux ont dévoyé le joli mot, " ami ". Alors...
Désolée, non je ne suis pas ton amie parce que nous nous sommes déjà rencontrés ; parce que nous avons discuté, même souvent ; parce que j'ai pu t'apporter un réconfort. Il manque le facteur temps, celui qui tisse l'importance du lien, celui qui provoque le manque quand l'autre est trop longtemps absent.
Je suis une copine, une relation, rien de plus. Et tu n'es pas plus pour moi, même si je t'aime beaucoup. Je suis dure, même cruelle ? Non, je veux juste que tu ne t'illusionnes pas, que tu ne sois pas déçu à cause d'une vision déformée offerte par internet. Je veux juste remettre les choses à leur place, redonner leur sens aux mots... leur sens réel. Parce que non, je n'irais pas cacher le cadavre avec toi si tu en avais besoin. Et là est le distinguo absolu entre amitié et copinage.

Quand, en termes de sentiments, je me questionne vraiment à propos de la différence existant entre un copain et un ami... c'est bel et bien le manque qui m'apparaît comme étant le facteur essentiel. Le copain ne me manque pas. Tant mieux si je le vois, et sinon je vis très bien sans.
Par contre l'ami, lui, me manque. Je piaffe d'impatience à l'idée de notre prochaine rencontre.

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Je ne m'attache pas, ou plus exactement, je ne m'attache plus. Avant, j'étais une sorte de lierre...  mais le temps m'a appris à ne pas avoir besoin de beaucoup de personnes autour de moi. Sans doute parce que je suis riche de l'essentiel : je suis aimée d'amour et d'amitié, tout comme j'aime d'amour et d'amitié.
Sans doute est-ce pour cela que je n'éprouve aucun besoin de m'accrocher à qui que ce soit... parce que parfois, c'est bien le sentiment que je perçois quand certains tentent de se faire trop présents, essayent de bien me faire prendre conscience de l'importance que je revêts à leur yeux. Sauf que, c'est leur responsabilité, c'est eux qui me parent d'une importance que je ne devrais pas prendre en si peu de temps... or, comme je n'ai pas vocation à jouer les bouées de sauvetage et que je nage fort bien... je risque de m'éloigner en battant le record du monde du 100 mètres nage libre.
Vouloir me responsabiliser en s'inquiétant sans cesse pour moi, en me sollicitant trop souvent pour prendre de mes nouvelles... voilà le meilleur moyen de propulsion en mode marche arrière que l'on puisse trouver en ce qui me concerne ! J'ai juste envie de me sentir libre dans une relation, ne pas avoir le poids d'une obligation de faire... parce qu'à part me contrarier, rien ne se passera de ce que l'autre attend. Le summum étant l'insistance à vouloir à tout prix que j'aille mal, si je ne me manifeste pas non-stop... ce qui semblerait rassurer certains qui justement ne vont pas forcément bien ! Cette inconsciente satisfaction de se dire : je vais pouvoir lui être utile, voire indispensable, si elle va mal...
Bah non. Je suis juste très indépendante. Et si j'allais vraiment mal, ça n'est certes pas à des copains que je raconterais mes déboires.
Je sais bien que cette insistance ne part pas d'un mauvais sentiment, je la verrais plus comme un transfert inconscient, un besoin de pouvoir aider. Mais non, s'il me faut un vrai réconfort je sais vers qui me tourner, je ne suis vraiment pas isolée. Et surtout... je déteste l'impression qu'on puisse vouloir me vampiriser... comme le fait, lorsque je consens à parler d'un sujet personnel, qu'on me conseille. J'abhorre clairement tout conseil ! Le fait que je parle ne signifie pas que j'ai besoin d'un avis ! Justement parce que nous ne nous connaissons pas assez pour qu'il soit fiable et éclairé...

Alors, si vous vous sentez concernés c'est peut-être que...
Mais inutile de me demander si vous l'êtes, car c'est à vous de savoir où vous vous situez.
Nous deviendrons peut-être amis un jour... si vous laissez le temps au temps, et si cela doit se faire, car l'amitié ne se décide pas, ne se provoque pas. Elle ressemble à tout sauf à Visage du Livre, ou à certains élans grotesco-lyriques de télé réalité durant lesquels les protagonistes s'adoooooorent en se faisant des câlins à n'en plus finir !

Sinon... je crois que je suis prête pour créer une nouvelle religion... et vu le nombre d'amis sur Visage du Livre, va y en avoir un paquet de nouvelles !!! Pas grave, ça donnera l'occasion de faire encore plus de guerres !

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4 février 2015

RECRUTEMENT POUR LE DJIHAD !...

Faire son Djihad... je suis pour, je vous convie tous à vous y engager ; à, comme Namoureux et moi, suivre Ismaël Saïdi et ses compagnons sur les routes du Djihad !

Hier soir, nous avons passé une magnifique soirée en compagnie de Djihadistes au grand cœur. Ils nous ont raconté leurs motivations, mais aussi expliqué leurs doutes. Ils ont raconté les morts, les prises de conscience trop tardives, le retour vers le néant, l'incompréhension. Ils nous ont fait rire avec leur naïveté... tel le ravi de la crèche, instruit, qui a fait des études supérieures, mais ne comprend rien à ce monde. Nous nous sommes gondolés de rire face à l'absurde, l'inconscience...
Ils nous ont expliqué le Coran, ou plutôt leur ignorance des textes, car ils n'en connaissent que ce que certains leur rabâchent, sans jamais l'avoir lu eux-mêmes... et nous avons ri, mais ils nous ont aussi parlé des raisons les poussant à devoir haïr et tuer ceux n'épousant pas leurs idées... et nous avons ri...
Et puis la mort est arrivée... et là... plus de rire. Juste des cris, des sanglots, des larmes retenues avec peine tant l'émotion était forte... y repenser pour écrire ses mots me fait remonter les larmes...

Ismaël le sage ;  Reda le fameux ravi de la crèche amoureux de la mauvaise femme, présent par accident sur le chemin du Djihad ; Ben, l'ancien rockeur repenti... mais aussi Michel, l'Arabe chrétien, nous ont entraîné entre rires et larmes, dans un tourbillon sans une seule minute de répit, jusqu'à ce que...

Ismaël, 38 ans, ancien flic, ayant étudié les sciences humaines et sociales dans une université catholique (oui, lui, le musulman), a grandi dans une commune défavorisée de Bruxelles... et ne lui parlez pas " d'intégration " !  Il est Belge ! Pas immigré... il ne ressent en aucune manière le besoin d'être intégré ! Suite à une discussion qu'il a eu avec le bourgmestre (maire) d'Auderghem (une des 19 communes bruxelloises), ce dernier a donné cette INTERVIEW. Il semble donc que les propos d'Ismaël aient été entendus, et compris (minute 12'08'') !
Ismaël a écrit et mis en scène Djihad,  cette pièce qu'il interprète, de façon bouleversante, avec ses amis. Il s'est servi, naturellement, de ce qu'il a observé dans sa ville, du vécu des gosses laissés pour compte qui un jour basculent après avoir écouté les sirènes mortelles des faux prêcheurs de paradis... ces paradis artificiels... comme autrefois, mais si différents... autres temps, autres mœurs... plus mortels encore que le LSD...
Ismaël maîtrise à la perfection l'art dramatique... le rythme est soutenu, il alterne sans cesse entre rire et larmes, larmes et rire... Il ne tombe jamais dans la facilité, aucun pathos, le ton est juste... parfait.

Quand les lumières se rallument l'émotion est palpable... et Ismaël garde longtemps encore les larmes aux yeux, ému par ses mots, par le personnage qu'il incarne, par sa détresse,  mais sans doute aussi par ce partage avec la salle...

Le bouche à oreille fait son travail, toutes les représentations ont été prises d'assaut, les gens devant même s'installer sur les marches !!! Les scolaires de toutes les communes bruxelloises viennent, et Ismaël tient à ce que les origines sociales soient mixées. Ce soir, c'est la dernière... enfin, officiellement. Parce que le Djihad d'Ismaël a un bel avenir devant lui... il devrait partir en tournée et... est même prêt pour l'exportation. Une adaptation, avec des dialogues " spécial France " demandeuse de ce Djihad plein d'amour, est prête. Oui parce que citer Molenbeek, des stations de métro bruxelloises, etc... ça ne parlerait pas vraiment au public gaulois !

Alors, puisque l'aventure djihadiste ne fait que commencer, je vous convie du fond du cœur à être attentifs afin de ne pas louper l'opportunité de voir cette magnifique pièce si elle est jouée près de chez vous. Mais... vous pouvez aussi faire des kilomètres pour aller l'applaudir, car elle en vaut vraiment le coup !!!
Pour info... à Bruxelles, les places nous ont coûtées 5€ chacune !

Cette pièce devrait être déclarée d'utilité publique !

Merci merci merci, encore mille mercis à Ismaël, Reda, Ben, Shark Carrera (Michel) et à tous les gens qui permettent à cette pièce de vivre...

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Je me permets de partager un texte d'Ismaël Saïdi. Ma copine Fouphie l'a partagé sur un réseau social... et c'est ainsi que " j'ai fait la connaissance " d'Ismaël...
Ce texte m'a beaucoup touchée, et j'espère qu'il en sera de même pour vous.

Texte de Ismael



Bien entendu, Ismaël peut rectifier mes propos s'ils comportent des erreurs... et s'il préfère que je retire son texte (A l'heure où j'écris, il est sur scène, et je ne lui ai pas demandé la permission de le publier), aucun problème.


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UNE HUMEUR DE CRAPAUD
  • Une blogueuse culinaire qui refuse le monde hypocrite des Bisounours. Le politiquement correct, les donneurs de leçons, la censure, ceux qui rêvent de ne voir aucune tête dépasser des rangs, le règne de l'uniformité... Voici mes cibles.
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