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UNE HUMEUR DE CRAPAUD
28 novembre 2013

LES 10 IDÉES CADEAUX QUE JE NE VEUX SURTOUT PAS RECEVOIR POUR NOËL !

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Partout s’amoncellent sur le sol du salon les papiers multicolores, fiévreusement déchirés et entremêlés de bolduc. Tout le monde s’affaire à trouver les paquets qui lui sont destinés. Chacun s’émerveille, crie, brandit triomphalement l’objet qu’il rêvait de recevoir. C’est tellement merveilleux de voir les regards émus de reconnaissance des êtres chers... Ces êtres chers comblés par ces présents ayant parfois nécessités des jours de recherche, des kilomètres de marche éreintante...


Comme dans un film du désespérant Claude Lelouch ou une chanson du magnifique Louis Chédid, rembobinons l’idyllique pellicule dorée et enguirlandée de lampes scintillantes, pour retomber brutalement dans la réalité !

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Si vous n’êtes pas de ces chanceux au budget extensible, ou si vous êtes radin, deux choix s’offrent à vous.

Ou durant des semaines vous boufferez des gratins de glands ; glands dénichés après avoir du gratter le sol hivernal gelé, tant le contenu de votre porte monnaie s’est retrouvé sacrifié sur l’autel du bonheur familial et amical !

Ou bien, vous mangerez comme à l’accoutumé, en bénéficiant en plus de la satisfaction d’avoir accompli la mission cadeaux de Noël sans vous êtes ruinés... ni en temps, ni en argent, ni en... preuves d’amour !

Le summum qui m’ait été donné de recevoir... voyons... j’hésite entre plusieurs choix...

Allez, on va faire comme chez Jacques Martin : « Tout le monde a gagné ! ». Naturellement, sous vos applaudissements.

Non, sans déc, parfois on ne peut départager certains présents tant l’amour qui a guidé leur achat dégouline du bolduc !

Allez, j’y vais... je balance !

Une année, j’ai reçu d’une cousine, huit flûtes à Champagne très fines et originales. Chouette cadeau.

Vous me direz alors, mais de quoi donc se plaint-elle ?

Sauf que, sauf que... l’année suivante...  les flûtes à Champagne : le retour ! Les mêmes, par la même cousine !

Motif : « Comme on en casse toujours, on s’est dit que c’était une bonne idée de t’en reprendre ! »

Bah tiens ! Clair que je ne bois que du Champ’ à table, et que je « réceptionne » à tout va ! Donc logique, je casse aussi.

Bref, je me suis retrouvée à la tête de... seize flûtes ! Choueeeeeette... pour les copains qui en ont récupéré la moitié, hilares et ravis du cadeau de la cousine !


J’ai aussi hérité, quelques années auparavant, d’un super service à foie gras (celui qui, à chaque Noël et depuis des plombes, encombre les rayons de supermarchés !), comme Maman ! Vous constaterez, au fil de ce billet, une singulière coutume d’une partie de ma famille : les cadeaux « 5 pour le prix de 2 ! »...  vachement personnels quoi ! Précision utile s’il en est : j’étais justement chômiste à cette époque, et tirais grave le diable par la queue ! J’ai moyennement goûté la petite plaisanterie.
Maman n’a pu s’empêcher de commenter à propos de mon cadeau : « Oh quelle bonne idée ! C’est justement le service qui lui manquait actuellement ! Elle festoie sans cesse ! » Merci Maman. On voit d’où je tiens ma vilénie... Un ange gêné est passé sur ses paroles.

Dans la série, cadeaux « 5 pour le prix de 2 ! » de supermarché, pas chers et offerts avec le cœur, j’ai aussi reçu... une cocotte ne servant, uniquement et strictement, qu’à cuire le riz chinois ! Je déteste la cuisine asiatique... et chacun le sait ! Par contre à cette époque, j’avais besoin de cocotte-minute... et on demandait tous les ans à Maman ce que je voulais, en ajoutant : « C’est qu’on ne sait pas quoi lui prendre ! » Et Maman de répéter inlassablement, chaque année : « poêles, casseroles, cocotte-minute »... mais la surdité, c’est terrible.

Cette année là, nous avons été cinq à recevoir ce si précieux présent.

La mère d’un pote a été ravie que je me débarrasse chez elle de cet encombrant objet. Maman l’a aussi dégagé très rapidement !

Je croule de serviettes et gants de toilette également ! Toujours les mêmes. Fuchsia et violet.

Dois-je comprendre qu’il s’agissait d’un message subliminal qu’on tentait de me faire passer, genre : « Lave-toi, tu pues ! » ?

Tel un boomerang, c’est aussi revenu... chaque année, durant au moins six / sept ans.

Heureusement que je suis généreuse, et donne beaucoup... et malgré mon grand cœur, je croule toujours sous les serviettes, car il faut aujourd’hui ajouter celles livrées avec le pack Namoureux !

Encore moins glam’, il y a eu les deux années... torchons ! Une campagne humanitaire liée à une guerre, où on demandait notamment du linge, m’a permis d’encore offrir ces preuves d’amour familial...

On descend encore d’un cran...

Ces dernières années, vous a t-on offert des mouchoirs? Non, pas des Kouinesk jetables, non non, de bons tire-jus bien d’chez nous, lavables, élevés à la morve nettoyable ?!

Non ? Petits malchanceux que vous êtes ! Parce que moi, si ! Eh ouais, j’ai de la chance, moi!

Je vous imagine, impatients de savoir quel a été le sort réservé à ces mouchoirs ? Je les ai toujours, car ils ont été offerts avec le cœur. Et paf.

Certes, ils sont toujours emballés, mon abnégation comportant des limites.

Bon, j’en suis à combien d’atrocités là ? Attendez, faut que je compte. J’en suis à six petites merveilles qui vous font rêver !
Ah mais j’oubliais... les draaaaaps !
Bah oui, j’ai une couette depuis la nuit des temps, ça aussi tout le monde le sait, mais j’ai aussi hérité de draps... bien ringards aux désespérants motifs vieillots. C’est qu’avant Noël, regardez les promo des supermarchés sur les parures de lit... y en a pléthore, alors autant en profiter pas vrai !  C’est que les affriolants invendus pour mamies, ça part bien au moment des fêtes ! Ça fait un chouette cadeau pas cher ! Et en plus, on est sûr de faire plaisir... parce qu’on a toujours besoin de draps, quand on utilise une couette !

Alors okay, soyons honnêtes, je possède des draps... mais assortis à mes housses de couette, et loin de la parure à mamie.

Le sort de ces draps offerts fut moins cruel que ceux des précédents cadeaux (mouchoirs exclus) : direction canapé en cas de visiteurs restant dodoter.

Enfin, ça c’était avant... parce qu’avec un lit en 160 et un canapé aux mêmes dimensions, ils ont atterris... j’sais plus où ! J’ai tant liquidé avant de m’expatrier...

Pour finir, je vais vous dire... je ne veux plus de bibelots ! Je déteste tous ces trucs qui encombrent les étagères, ces machins nids à poussière, c’est bidules inutiles !

Stooooooop avec les chats ! Je déteste les collections ! Ça n’est pas parce que je suis gâteuse devant les félins, qu’ils faut m’en offrir sous toutes les formes ! Un peu ça va, mais là, j’en ai maaaaaaarre ! D’ailleurs, c’est ballot hein... mais qu’est-ce que je suis maladroite quand je fais le ménage. Non, c’est vrai... j’me bafferais parfois!

Bon, eh bien ça ne fait que neuf cadeaux qui me sortent par les trous de nez, mais si on détaille les deux derniers, déclinables à l’infini, ça fait plusieurs milliers !


... Ça y est, j’ai déchiré les emballages de mes cadeaux. Ils traînent maintenant autour de moi, épars sur le sol. Les bloducs rouge et doré ont aussi été arrachés et jetés sans précaution, fébrile que j’étais de découvrir mes présents !

Mais je fais quoi maintenant de ce poney qui hennit au milieu du salon ?
On a pensé à m’offrir la paille pour sa litière et la nourriture !  C’est sympa. On peut le ranger facilement me dit-on, il n’est pas encombrant. Il se plie. Ah d’accord. C’est le poulain du cheval de ma cousine ?! Ah oui, clair que c’est une affaire, alors c’est chouette...

Et toutes ces teintures pour cheveux, que vais-je en faire ? Où vais-je les stocker ? C’est que cent mille boîtes, ça fait du volume !

Ah, mon autre cousine coiffeuse a gagné à un concours... d’accord d’accord...


Punaise, ça pue dans mon salon. Zut, j’ai marché dans du crottin.

Au s’couuuuuuuuurs ! J’veux m’réveilleeeeeeeeeer !

ArticlepubliéSobusygirls

 

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28 novembre 2013

INDÉCENCE DE MEURTRIER

noir désir

La Belle, féminine, féministe, est morte sous ses coups.
Etonnamment, ou pas, une ex-épouse s’est suicidée.

Lui, écrit, chante, vit de et pour sa passion, il est aimé, il connaît toujours des moments de bonheur, de rire. Il avance dans sa vie, alors qu’il l’a précipitée dans la mort...


Qu’il respire toujours, je ne le remets pas en cause. Le droit à la vie est un principe que je défendrai sans relâche, quelle que soit la nature du crime. J’ai soutenu la loi Badinter abolissant la peine de mort et, jamais, je ne reviendrai sur mes convictions. D’ailleurs, là n’est pas le sujet de ce billet, et je ne m’engagerai pas dans le stérile débat du pour ou contre...


Entre le jeu légal des remises de peine et la liberté conditionnelle, il aura passé quatre années en détention sur les huit prévues par le jugement, et trois sous le régime du contrôle judiciaire. Okay. Je ne conteste rien. Quatre années au gnouf, c’est long, très long... et là encore, je ne rentrerai pas dans le débat : mais il vit, et elle est morte, et, et et...


La culpabilité, les insomnies, le remord, le chagrin, je veux aussi bien imaginer qu’il a éprouvé tous ces sentiments. Et une fois encore, okay, ça ne sert à rien, ça ne fera pas refleurir le merveilleux sourire de La Belle.


Mais... et quoi qu’en pensent ses admirateurs, putain d’indécence !



Oui, putain d’indécence, car qu’avait-il besoin de revenir dans la lumière des projecteurs ?! Par respect pour les proches de La Belle, pour ceux qui pleureront toujours sa disparition, ne pouvait-il se faire discret ?! Ecrire, rester dans l’ombre des interprètes de ses textes n’était-il pas suffisant ?!
Juste, par respect, comme une certaine forme de demande de pardon, par simple décence !

Comment peut-il oser infliger aux proches de La Belle, la vue de reportages télé concernant son actualité artistique, ou des articles dans la presse écrite décrivant sa vie passée retrouvée... car même s’ils se refusent à regarder ou à  lire ce qui le concerne, ils ne peuvent en faire totalement abstraction tant on parle de lui et on écrit sur sa carrière renaissante !

Il ne s’agit pas de dénoncer le fait qu’il retravaille, mais le refus de celui que, par simple décence et humanité, il aurait du choisir : à savoir, exclure toute exposition médiatique en n’étant plus interprète, mais en demeurant simplement auteur.


Et qu’on ne me dise pas que c’est son métier, qu’il a purgé sa peine, qu’il ne sait peut-être rien faire d’autre !

Si ! Il sait écrire. Et fort bien paraît-il.  Il a donc au moins une double compétence.
Double compétence que ne possède pas forcément de manière innée le gars qui, suite à une incapacité professionnelle doit se réorienter, en se formant à un nouveau métier plus en adéquation avec son état de santé... ce qui, sauf exception, ne se fait pas sans difficulté, surtout l’âge avançant.

Et ne me sortez pas le type d’argument en carton qui m’a été servi en d’autre lieu : « s’il était plombier, on ne lui interdirait pas d’exercer sa profession ! ». Encore un esprit éclairé, en panne d’ampoules au dernier étage, pour sortir une telle niaiserie. C’est bien connu, un plombier c’est super médiatisé, on ne peut lire ou écouter la presse sans qu’un sujet ne parle de lui. Trop glamour le métier de plombier.


Alors je le répète, oui, encore...

Putain d’indécence pour cette famille, ces amis qui endurent, alors même qu’ils n’y pensent pas, le rappel de l’existence de cet homme qui leur a ôté La Belle.

Putain d’indécence vis-à-vis de toutes celles qui subissent des violences conjugales ou les ont vécues, voire... sont mortes de trop les avoir subies.



... Parce que les violences psychologiques sont aussi des violences trop oubliées.

Photo d'illustration :  lefigaro.fr

ArticlepubliéSobusygirls

 

13 novembre 2013

DÉTESTATIONS ET AUTRES BABIOLES

J’ai horreur, mais vraiment horreur...
Qu’hormis quelques rares personnes, comme mes meilleurs amis, on se croit chez soi, alors qu’on est chez moi !
Qu’on décide de se préparer un truc à bouffer ou boire, sans même attendre que je propose !
Qu’on ouvre mes placards !
Qu’on me demande en «amie» sur FB, juste parce qu’on a échangé quelques paroles ou participé à la même soirée... pire, sans même me connaître, juste parce que je suis dans la liste d’un des contacts de celui qui me demande comme «amie» !
Qu’on ne me demande pas si je suis d’accord pour parler boulot lors d’une soirée de détente !
Qu’on soit incapable de partir, alors que clairement, j’ai envie de tranquillité !
De devoir expliquer aux gens que j’aimerais que, maintenant, ils partent...
Qu’on colle des photo de moi sur le net, FB en particulier, alors que j’ai répété cent fois que je refusais, et plus encore, qu’on m’identifie sur lesdites photo !
J’ai horreur de cet irrespect consistant en l’appropriation de l’image d’autrui et de son nom pour en faire usage sur la toile, sans en mesurer les possibles conséquences !
J’ai horreur qu’on s’engage à faire un travail, et qu’on décommande sans cesse. Même entre potes on se doit le même sérieux que si l’on était étrangers.

norvegien chat feulant

Bref, j’ai une sainte horreur qu’on tente de s’imposer, qu'on oublie le savoir-vivre et la politesse.
Parce que... non, je ne suis pas sociable, contrairement aux apparences. Ça n’est pas parce que je parle facilement, que je me marre facilement qu’on est mon ami ou que j’ouvre ma porte aisément. Etre ami demande des années... et des preuves.
On peut être pote, copain avec moi... et ça implique toutes ces limites que n’ont pas mes amis. Parce qu’au contraire, j’adore que mes amis se servent, osent demander ce qu’ils veulent, prennent des initiatives...
En gros, j’aime que mes amis fassent tout ce que je déteste voir faire par les autres... hormis m'exposer sur le net. Mais ça, ils le savent justement.
Qui a dit que j’étais aimable, facile à vivre, pas compliquée ?
Si c’est ce que vous croyiez, c’est raté.

Bien entendu, cette liste n'est pas exhaustive !


UNE HUMEUR DE CRAPAUD
  • Une blogueuse culinaire qui refuse le monde hypocrite des Bisounours. Le politiquement correct, les donneurs de leçons, la censure, ceux qui rêvent de ne voir aucune tête dépasser des rangs, le règne de l'uniformité... Voici mes cibles.
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